Si le terme
d’enclos paroissial est relativement récent, il exprime bien cet
ensemble architectural religieux, ceint de murs, généralement situé au
coeur des villages mais parfois aussi perdu dans la campagne, près de
quelques maisons dispersées.
L’âge d’or des enclos se situe aux XVIe et XVIIe
siècles, période où la richesse et la foi se conjuguaient pour la plus
grande gloire de Dieu. La Bretagne, loin d’être isolée du reste du
monde, connaissait tous les courants artistiques, notamment flamands et
italiens, grâce au commerce maritime et aux foires dont la réputation
dépassait ses frontières. Les artistes étaient souvent regroupés au
sein d’ateliers et leurs œuvres étaient, généralement, datées et
signées.
Aujourd’hui, il y a un regain
d’intérêt pour les enclos, témoins d’une foi profonde et d’un art
allant du gothique au baroque en passant par la Renaissance. Le propos de ce livre a été,
d’abord, de présenter les enclos les plus beaux et les plus connus et
dans un deuxième temps de faire connaître ceux qui nous ont touché par
leur modestie, par leur histoire ou celle de leur saint patron, par un
aspect particulièrement intéressant de leur construction. Il ne s’agit
pas, ici, de faire une description complète et minutieuse de chaque
enclos. D’autres l’ont fait et fort bien. Les aquarelles de Loïc Barreau font partager au lecteur l’émotion devant un lieu, parfois un détail. Cette démarche nous a conduit dans les quatre départements bretons, sachant que le Finistère est celui qui en possède le plus.
Un DVD accompagne le livre. Il contient deux documentaires de Roland Thépault :
Les Enclos de la prospérité (54 minutes) qui présente, à travers le témoignage de passionnés de patrimoine et d’historiens, les origines de ces enclos.
Saint-Thégonnec, histoire d’une restauration, permet de suivre le travail remarquable des artisans qui ont réhabilité un des plus beaux enclos de Bretagne.
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