J’ai raconté comment, sur la base d’une petite annonce, mon père est parti faire un tour de Bretagne en vélo avec un jeune français, Raymond Cauchetier, qui avait alors dix-sept ans. C’était en juillet-août 1937 (et non 1936, comme je l’ai écrit par erreur). Ils se sont revus dans les années 1950 et ont correspondu de loin en loin. J’ai retrouvé dans les archives de mon père des enveloppes pleines de coupures de journaux qu’il avait préparées pour son ami mais qu’il avait oubliées un peu comme les écureuils qui ne savent plus où ils ont stocké leurs noisettes. J’ai aussi trouvé les superbes cartes de vœux de ce grand photographe que l’on pourra découvrir sur le site de la cinémathèque française (ici). L’entretien que l’on trouvera là est passionnant et il ne restera plus alors qu’à commander son livre Photos de cinéma (ici). On mesurera à quel point les images des grands films de la Nouvelle vague qui hantent nos mémoires ne sont pas celles que nous avons vues sur l’écran, mais celles qu’a saisies ce magicien avec une sensibilité telle que, des années plus tard, l’émotion est encore présente.
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