Le dernier numéro de la revue Terre Sauvage (décembre 2008) m’a donné l’occasion de m’exprimer sur ce qui m’a conduit à m’engager dans la protection de la nature. J’aimerais y ajouter quelques lignes pour dire à quel point, aujourd’hui, la guerre permanente que mènent les riches contre la liberté et la vie sur terre impose une mobilisation comparable à celle qui est née contre le fascisme il y a quatre-vingt ans. Je ne voudrais pas que le fait de creuser dans ce blog autour de la vie de mon père et donc dans le passé, fasse oublier que cela n’a de sens qu’à condition de ne pas perdre de vue où l’esprit de résistance et de désobéissance doit souffler aujourd’hui. Je n’oublie pas non plus que la lutte pour la protection de la biodiversité n’a de sens que si, en parallèle, d’autres mènent l’attaque pour la défense des droits de l’homme, contre la faim et la misère. Et la réciproque est vraie. J’ajouterai seulement que je trouve défaitiste de se battre, comme le disent beaucoup, pour ses enfants ou ses petits-enfants.
Je ne souhaite pas reporter l’avènement d’un monde meilleur à une époque que je ne connaitrai pas. J’aimerais autant en profiter avec eux. D’ailleurs, le plus tôt sera le mieux car plus le changement attendra plus les catastrophes écologiques seront brutales, les crises durables, la désorganisation sociale brutale.
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