Le travail de défrichage des archives a commencé avec deux traductrices très motivées. Je vais donc pouvoir ouvrir une série sous le titre « Une jeunesse allemande » où je pourrai rendre compte du contenu du cahier de souvenirs écrit par mon père peu avant ses 22 ans, pendant les vacances de Noël 1934.
Pour le reste, c’est au petit bonheur la chance, des portraits qui pourront se préciser et de simples phrases comme celle trouvé au hasard d’une lettre à son amie Helga Hedwig à qui il parlait de son camarade d’infortune Rudolf Herberger et des « chants mélancoliques » que chantait son bataillon de punition sur le front russe. Il ajoutait « Nous n’avons d’ailleurs plus que ces chansons comme souvenir ».
Pour ceux qui se demandent ce que je cherche dans les papiers de mon père, je dirais que je ne sais pas mais que cette seule phrase suffit à tout justifier.
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