D’une part que la municipalité mesure le caractère patrimonial et les responsabilités qui lui incombent pour un certain nombre de ces tombes. Ainsi, le carré de la famille Guillo du Bodan (côté gauche,12-13-14), ancien propriétaires du Guéric, anciens maires de Vannes, députés, conseillers généraux, figure dans le Dictionnaire du patrimoine des communes du Morbihan publié par les éditions Flohic en 2000. Yves Cadet (9e rangée, n°8), n’a-t-il pas été un bienfaiteur de la commune ? Ces tombes ne pourraient-elles être « municipalisées » ? Pourquoi les familles qui pourraient obtenir les concessions abandonnées de personnes plus oubliées, plus discrètes, ne conserveraient-elles pas, malgré tout, leur souvenir ? M. Guimarho (15e rangée, n°18) était un menuisier de Locmiquel, comme cassé en deux dans ses vieux jours, et dont je donnerai avec plaisir le rabot à ceux qui s’inquièteraient de sa dernière demeure.
D’autre part, que des îlois, soucieux de la mémoire de l’île, par exemple ceux rassemblés autour du projet du « Livre de l'île », créent une sorte de cimetière virtuel ou les inscriptions de chaque tombe ancienne seraient relevées, accompagnées de photographies et feraient chacune l’objet d’une notice mise en ligne qui pourrait ensuite être complétée par des éléments biographiques.
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