Je n'ai pas, hélas, de photographie de Raymonde Poupion, l'une des nombreuses "fiancées" de mon père dont j'ai parlé ici . Je n'ai en fait qu'une mèche de ses blonds cheveux que, bien sûr, mon père qui ne jetait rien avait conservée. Mais je ne dirais pas "précieusement conservée" puisqu'elle trainait au fond d'un carton. De même, il avait conservé les lettres échangées jusqu'au décès de Raymonde. Celle du 12 décembre 1991 (deux pages serrées) commence ainsi :
Après avoir minutieusement décrit sa vie et celle de ses enfants, mon père conclut "Mrs Brimicombe et Wilson college, c'était en été ou en automne 1933 je crois, il y a 58 ans !". Car c'est à Londres où elle suivait des cours de puériculture que Raymonde avait rencontré mon père et c'est sa famille qui l'a accueilli en juillet 1945. Il ajoute d'ailleurs à ce sujet : " Ton père mettait des petits drapeaux sur la table. Je n'ai jamais pu rendre à ta famille cette amitié. Mais je l'ai rendue à d'autres qui étaient en difficulté. Et ainsi c'est comme une chaine qu'il ne faut pas interrompre."
Pour preuve de l'aide apportée par le père de Raymonde cette lettre, conservée, elle aussi dans un autre carton :
Dans une lettre du 19 juillet 1993, mon père écrit : "Je t'envoie ci-inclus quelques vieux papiers pour te faciliter la rédaction de tes mémoires. Et tu peux les exposer dans ta vitrine de bibelots. Je détruits tout ce qu'il ne faut plus conserver (pour faciliter ainsi le travail de mes héritiers)".
Beau programme resté à l'état de programme...
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