Si je n'ai pas (pour le moment) retrouvé une réponse manuscrite d'Auguste (oui, en Allemagne, c'est un prénom féminin) Hardt à la demande en mariage formulée en décembre 1959 par Adolf Chales de Beaulieu, je n'apporterai pas moins un élément pour révéler la suite de l'histoire puisque je dispose d'un exemplaire du carton qui figurait sur la table du repas qui fut donné le 25 septembre 1910 pour les noces d'or d'Auguste et Adolf, mes arrière-grands-parents - qui s'étaient donc mariés en 1860. C'est d'ailleurs le carton qui marquait précisément la place d'Auguste lors de cette fête et je trouve tout à fait plaisant de le placer aujourd'hui sur la grande table du cyberespace pour le centième anniversaire de cette belle journée. Huit enfants étaient nés : Elisabeth (1861-1913, célibataire), Gerhard (1863-1893, célibataire), Hans (1865-1933, commerçant à Valparaiso), Marianne (1867, mariée au professeur Poske), Emmy (1868, mariée à S. Bärents, directeur général), Hélène (1872, mariée à G. Ampach, juge), Hildegard (1878-1917, mariée à J. Pohl, commerçant à Porto), Franz-Adolf (1880-1914, mariée à Elisabeth Oelrichs). Les lecteurs attentifs de ce blog auront noté que le petit dernier, né pour les quarante ans de sa mère, n'est autre que mon grand père. Ne peut-on penser qu'Adolf a tenu les promesses faites en 1859 et qu'il a vécu une belle histoire d'amour avec Augusta ?
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