En 1993, mon père est entré en relation avec un collectionneur alsacien d'un genre particulier mais qui ne pouvait que retenir son attention. Cet homme collectionnait les Beaulieu, avec ou sans particules. Comme à l'époque on utilisait le Minitel, il avait créé un listing de plus de 1 500 personnes, repéré une marque de cognac, un fromage de chèvre et une foule de cafés, hôtels, restaurants, boutiques...
De toute évidence, cette passion de collectionneur s'est éteinte avant qu'Internet ne lui donne de réels moyens d'investigation. A moins que le web n'ait, au contraire, contribué à décourager cette passion. Les moteurs de recherche interrogés sur le terme Beaulieu donnent, en effet, un peu plus de 14 millions de réponses... "Beaulieu en tous lieux", certes. Mais point trop n'en faut.
C'est un peu comme les timbres de mon père. Que faire de la masse ci-dessus ? Et même le petit album du Transvaal qu'il m'avait offert pour un anniversaire, quel sort lui faire dans l'immense masse ? Entre l'infiniment grand et l'infiniment petit, il n'y a que le vertige.
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