Salon du livre de Vannes, dimanche 22 juin, 10 heures du matin : doucement, chacun gagne sa table dans la douce chaleur qui enveloppe déjà les jardins des remparts. Bien qu'il ait déjà signé ses livres sans discontinuer toute la journée du samedi, Richard Bohringer est là, brave soldat de la cause littéraire en veste kaki. Ses aficionados sont moins matinaux que lui et il reste étrangement seul pendant de longues minutes. Sa conscience professionnelle m'émeut et je vais donc lui demander une dédicace. Mais je comprends vite qu'il est quand même un peu tôt pour que les fils de Boche puissent vraiment échanger. Après, il sera trop tard : sa table restera le cœur d'un long embouteillage auquel il fera face avec un admirable stoïcisme et gentillesse. C'est, que nul n'en doute, un vrai dur.
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